Charles Diaz
Grand flic et historien de la PJ
Etudes supérieures de droit (Paris I Panthéon-Sorbonne). Elève de l’Ecole nationale supérieure de police (1984-1986). Doctorant en sciences humaines-Histoire (Université de Bourgogne). Inspecteur puis commissaire de police en Police Judiciaire : brigade criminelle de Paris (1980-1984), chef du bureau d’études et d’organisation de la police scientifique et technique (1988-1991), chef d’état-major de la Police Judiciaire (1991-1994) de l’État-major de la Direction centrale (en 1994). Adjoint au chef de la division nationale anti-terroriste (1994-1995). Commissaire divisionnaire (1997). Sous-directeur au service de coopération technique internationale de police (1998-2001). Contrôleur général de la Police Nationale (depuis 2001) ; Membre du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP). Membre de la société d’études jaurésiennes. Auteur d’ouvrages et d’articles sur la police et sur son histoire.
Spécialiste de l’histoire de la police judiciaire. Président du jury du polar européen du « Point » (depuis 2003).
Retrouvez Charles Diaz en conférence au festival Crimes et Intrigues. le programme est par ici

Conteur et historien de la PJ : dans la série « Le Grêlé, affaire non classée »

Son rôle dans la série
Grand flic et historien de la PJ, Charles Diaz a commencé sa carrière comme inspecteur au 36 quai des Orfèvres, à la brigade criminelle (1980-1984) puis a suivi l’école des commissaires (1984-1986).
Homme cultivé et conteur hors pair, il fut un artisan de la modernisation de la police technique et scientifique sous le ministre de l’Intérieur Pierre Joxe (1988-1991). Il signera le premier Que sais-je ? sur le sujet en 2000.
Chef d’état-major de la PJ (1991-1994), le commissaire Diaz fut ensuite numéro 2 de la division nationale antiterroriste (1994-1995) puis sous-directeur au service de coopération technique internationale de police (1998-2001).
À 60 ans, le voilà contrôleur général en poste à l’IGPN.
Charles Diaz est également membre du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales et de la Société d’études jaurésiennes. Sa thèse est consacrée à « La surveillance de Jean Jaurès par la police politique républicaine (1885-1914) ».
Il a coécrit L’histoire du 36 illustrée (Jacob-Duvernet, 2011) avec Claude Cancès. Il passe ses nuits – hormis cinq ou six heures de sommeil – à plancher sur ses ancêtres les « mobilards » racontés dans L’épopée des brigades du Tigre (Calmann-Lévy, 1995), mais également sur les personnages produits par l’institution ou la fiction devenus La fabuleuse histoire des grands flics de légende (Jacob-Duvernet, 2010).
Bibliographie





